L'utilisation des grilles sur PowerPoint

Les grilles sur Powerpoint sont des outils indispensables aux créatifs. Ce sont des dispositifs essentiels de composition et structure pour mettre en page un document. Une grille est le squelette de toute création et permet aux designers de grandement enrichir leur travail, que ce soit sur un aspect créatif ou conceptuel.

On retrouve ce dispositif dans de nombreux corps de métier, aussi appelé « canevas », « modèle » ou encore « support », mais le point commun reste qu’il s’agit d’une aide précieuse au développement de n’importe quel projet. L’avantage majeur de la grille est notamment sa disparition lors de la présentation, ce qui en fait un outil magique utilisable pour la création, mais non-encombrant pour la suite !

Apprenons-en davantage sur cet outil du quotidien.

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Les domaines d’action

Les grilles peuvent s’utiliser pour plusieurs formats et plusieurs utilisations.

Dans l’ensemble, les grilles permettent d’asseoir une rigueur de travail sur toute la durée du processus créatif, en permettant le respect des alignements, autrement dit, que les éléments soient sur la même ligne verticale ou horizontale. Le respect d’une certaine symétrie, qui est si important à l’œil humain, est plus aisé ; vous pouvez alors insérer des éléments symétriques ou volontairement en rupture symétrique. Elles sont également essentielles pour respecter les marges et les zones de réserve ; une fois installées, elles constituent de bons repères visuels utiles pour toute insertion ou mouvement d’éléments. Si vous souhaitez agrandir ou rétrécir un objet, elles vous serviront également à respecter les proportions et à garder une justesse de ratio. La répartition des éléments dans la feuille est facilitée par la division de l’espace en carrés distincts et identiques ; plus de zone de flou ou d’instabilité dans les visuels !

Par ailleurs, les grilles sont devenues de formidables outils appliqués au digital, puisqu’une grille permet d’ajuster un contenu horizontal sur un format vertical. Choisir un nombre important de colonnes permet de favoriser les configurations digitales multiples : le 12 est fréquemment utilisé, car ses multiples sont abondants et donc facilement applicables.

En définitive, les grilles sont donc idéales pour :

• La composition
• Le respect des proportions
• La division de l’espace
• L’adaptation au digital

Utiliser les grilles, c’est améliorer le confort de lecture pour l’auditoire et parfaire la hiérarchie des informations et la structuration de l’équilibre pour le designer.

Anatomie d’une grille

De quoi se compose une grille, exactement ?

On observe six éléments prégnants dans une grille :

• Les marges : elles entourent l’espace de création en haut, en bas et sur les côtés.
• Les colonnes : elles structurent la page et divisent l’espace en espaces proportionnels.
• Les fonds perdus : ils s’étendent au-delà du bord de la page afin de garantir la zone imprimée.
• Les gouttières : elles aèrent la séparation par colonnes en garantissant des espaces blancs entre chacune.
• Les lignes de force : elles sont des indicateurs pour permettre de repérer les éléments prégnants sur une page et donner une certaine dynamique.
• Les points de force : obtenus par le découpage du format en tiers (3 lignes et 3 colonnes), ils forment les endroits où se posent naturellement le regard.

Assemblés, ils permettent de gérer toutes les problématiques liées aux grilles et dispositions.

Le tip’s créa

Vous observerez que la plupart des mises en page éditoriales se séquencent en trois colonnes. Ce phénomène est dû à la règle des nombres impairs qui présuppose qu’il est plus intéressant de travailler avec un nombre impair d’éléments pour jouer sur des combinaisons de symétrie et d’asymétrie.

L’utilisation sur PowerPoint

Comme vous l’avez compris, les grilles sont le nerf central des créations graphiques, et cela s’applique bien sûr à PowerPoint. En effet, en utilisant cet outil sur PowerPoint, on obtient un découpage de la diapositive beaucoup plus clair et structuré, ce qui permet une création optimale des contenus. En utilisant la règle des nombres impairs, par exemple, on obtient des segments en triptyques, ce qui est toujours intéressant à utiliser, notamment pour favoriser un sens de lecture adapté à l’outil. On peut créer des contenus beaucoup plus aérés et des slides qui cumulent alignements et respirations, par une circulation des blancs ordonnée qui permet un focus assuré sur le contenu, par la lisibilité globale obtenue.

Et si on s’y mettait ?

Sur Powerpoint, deux façons d’utiliser les grilles en pratique.

• Vous pouvez « set-up » la vôtre et créer vos paramètres propres.
• Vous pouvez utiliser une grille dynamique, qui vous donnera les informations nécessaires suivant vos actions (par exemple, le logiciel vous informera, lorsque vous bougerez un élément, que vous êtes à X distance du bord ou d’un élément similaire).

Dans les deux cas, allez dans « Affichage », puis dans « Grilles et repères ».

En cochant « Quadrillage », une grille en pointillés apparaît sur votre écran. En sélectionnant « Guides », d’autres lignes viennent couper la page au milieu, formant quatre zones égales, ainsi que sur les côtés.

En allant sur « Options de la grille », vous pouvez modifier les caractéristiques de la grille et ses paramètres, vous permettant alors de créer votre propre support, adapté à vos besoins.

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La recherche de la perfection

Les grilles permettent donc un travail plus précis et plus net et tendent vers une perfection graphique. Nous avons déjà parlé de la règle des nombres impairs et des 12 colonnes, mais il nous reste à évoquer le nombre d’or.

Vous en avez peut-être déjà entendu parler auparavant, notamment en architecture ou en art pictural.

Le nombre d’or représente, depuis l’Antiquité, la proportion parfaite, le chiffre divin à respecter dans toute création.

Mathématiquement parlant, il existe plusieurs nombres d’or selon les figures : en effet, on peut retrouver cette même perfection dans divers motifs géométriques tels que le cercle, le rectangle ou le triangle. Nous vous épargnons les calculs qui permettent de trouver ce nombre irrationnel (autrement dit, il ne s’écrit pas sous la forme d’une fraction où a et b sont deux entiers relatifs), mais sachez seulement qu’il résulte de la division de deux longueurs et qu’il existe lorsque le rapport entre la petite et la grande partie est identique au rapport du tout et du grand rapport (on vous a perdus ?).

Pour en revenir à nos moutons graphiques, disons que pour de nombreux artistes et designers, le nombre d’or est le secret d’un design réussi, car il est alors parfaitement équilibré et proportionné. Il est ainsi idéal lors de la création d’un design, d’un logo, d’une page PowerPoint ou encore pour équilibrer le contenu d’un document web. Il forme ainsi un véritable repère de création et son utilisation en plus de celle des grilles peut apporter une vision plus claire lors de la production visuelle.

On se dit à la prochaine ?

Pour conclure, il est important de rappeler que la création et la production de contenus visuels comporte deux processus majeurs. Un bon design doit être fait de 50% de créativité et de 50% de rigueur d’exécution, par le suivi de règles graphiques et l’utilisation d’outils normés. Pour obtenir le résultat parfait, il faut savoir user de son imagination et de son sérieux, à parts égales.

Afin de parfaire votre connaissance de Powerpoint, maintenant que les grilles n’ont plus de secrets pour vous, on vous conseille de vous pencher sur le sujet des masques des diapositives, qui dispose déjà d’un article complet.

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